L’immigration clandestine a pris des proportions inquiétantes au cours de la dernière décennie et est même devenue un véritable enjeu. Plus qu’une immigration, on assiste à un suicide collectif. Depuis avril dernier 3000 migrants sénégalais ont échoué dans les côtes marocaines, selon les informations en possession du journal Libération OneLine.
Un climat politique tout à fait insupportable. Fuyant un pays où la situation économique est figée. Aux inégalités économiques et sociales, s’ajoute la misère. Jeune désœuvré ou diplômé sans emploi, le clandestin est d’abord quelqu’un qui fuit la pauvreté. C’est aussi celui qui est dans le désespoir et ne s’imagine plus un avenir conforme à ses espérances dans son milieu d’origine. Si on ne trouve pas une solution pour cette jeunesse malgré les avertissements, les populations continueront de fuir notre pays dans les conditions que l’on sait.
Pour résoudre les problèmes migratoires forcés et massifs, il faut adopter des mesures appropriées. Il s’agit de lutter contre la pauvreté sous toutes ses formes, de mettre fin à la faim partout, de créer des opportunités d’emploi aux jeunes, sans discrimination.
Il faut alors que les gouvernements prennent leur responsabilité.
Il faudrait que le Sénégal s’inscrive résolument dans la voie de la bonne gouvernance pour réduire la misère.
L’aide au développement et la lutte contre la pauvreté semblent être la meilleure solution pour lutter durablement contre ce phénomène à la source. Comme le disait Afred Sauvy « si les richesses ne vont pas vers les hommes, alors les hommes iront naturellement vers les richesses ».
Cette jeunesse est notre avenir, aidons là, préservons-la.
Ndeye Fatou Mbodj Présidente de l’association Dollel Rewmi & Cadre Pastef Les Patriotes
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