Dans un récent épisode de la vie politique, le départ du Préfet après 12 années de service soulève des interrogations profondes quant à l’allégeance et aux priorités de nos dirigeants. Après avoir fidèlement exécuté les ordres de ses supérieurs, le Préfet est promu, non pas pour son dévouement envers le peuple, mais pour sa docilité envers une directive controversée sur la renonciation à une troisième candidature illégale.
L’échec patent dans la tentative de mettre en œuvre un projet néocolonial de liquidation du Président Ousmane SONKO ne semble pas avoir enseigné de leçon, car le Préfet se voit une fois de plus recruté. Ces événements suscitent des doutes légitimes sur la véritable motivation de cet homme qui, après douze ans de service, semble avoir placé ses intérêts personnels au-dessus de ceux du peuple.
La question centrale qui se pose est celle de la loyauté du Préfet envers son peuple. Les multiples rotations au service de l’Élysée soulèvent des inquiétudes quant à l’indépendance de nos dirigeants et à leur capacité à agir dans l’intérêt national. Les allusions à un « dessert » en retour laissent entrevoir un jeu d’influences et de faveurs, où l’intérêt public est sacrifié au profit d’une relation privilégiée avec des puissances étrangères.
Macky, le Faidherbe Noir, devrait être une sonnette d’alarme pour tous ceux qui espèrent un leadership ancré dans la responsabilité envers le peuple. Il est temps de remettre en question les mécanismes de sélection et de promotion au sein de l’administration, afin de garantir que nos représentants sont véritablement au service de la nation plutôt que de servir des intérêts étrangers.
En conclusion, l’histoire du Préfet souligne l’urgence d’une réflexion profonde sur la loyauté de nos dirigeants envers le peuple et la nécessité de renforcer les mécanismes de responsabilisation pour assurer un leadership authentiquement au service de la nation.