La démission de la société civile dans le cadre du parrainage présidentiel

La société civile qui est invitée au Conseil Constitutionnel pour le contrôles des parrainages des candidats ne doivent pas constituer un faire valoir ou servir à l’échange de bons procédés. Cette société civile doit impérativement veiller au contrôle stricte de validité des parrainages. Elle devrait être mieux outillée techniquement pour comprendre les tenants et les aboutissants. 

Comme beaucoup de candidats ont dénoncé des manquements graves et des manipulations éventuelles de leurs données. Sa participation devrait être décisive. L’état actuel de la technologie d’informations le permet valablement. Il est nettement possible de vérifier et corriger éventuellement tous ces manquements et les failles du système. Il s’agit tout simplement de comparer les données numériques aux données physiques. Ces dernières qui sont collectées avec beaucoup de peine et d’efforts devraient servir à quelque chose. Ces éléments à portée de main sont d’excellents moyens de vérification d’authenticité. Autrement leur présence sera quasiment inutile. Les membres ne doivent pas servir un simple faire-valoir. Au contraire leur présence sert à arbitrer, réguler et témoigner. L’histoire retiendra que cette société civile a manqué de ses responsabilités. 

Les candidats aussi ont un éminent rôle à jouer et ils doivent s’organiser en collectif pour défendre leur intérêts materiels et moraux. Les data scientists du candidat Bachir Diomaye FAYE ont réalisé une belle démonstration sur les manquements constatés lors des contrôles de parrainage.   Donc il sera injuste de laisser passer et mettre aux pertes et profits tous ces efforts fournis pour cette collecte rébarbative. Obligatoirement un redressement s’impose et voir exactement où se trouve la vérité. Cette étape décisive ne doit pas être un moyen d’élimination à la carte.

Le Sénégal est à la croisée des chemins. Sa démocratie légendaire ne doit souffrir d’aucun manque. Pendant longtemps le Sénégal fut une vitrine de la démocratie en Afrique. Tous les démocrates doivent se réunir pour sauver la nation en privilégiant la légitimité er éviter toutes compromissions regrettables.

Ainsi tous les sénégalais épris de paix doivent être au veille et aux aguets pour la sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation.

Pour une paix durable les standards démocratiques doivent être préservés et consolidés.
Serigne MBACKE Sam