Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux. Gloire à Allaah, le Segneur des mondes.
Monsieur le Président de la République du Sénégal, que vaut la parole du simple citoyen que je suis, incapable d’accéder à vous, incapable de faire accéder mes insignifiants propos à votre Excellence.
Et pourtant, je prie le Bon Dieu de m’aider à vous faire accéder à ces propos d’un simple citoyen.
Nous vivons des nuits sombres ces temps ci et pourtant une aube d’espoir pourrait poindre à l’horizon de cette matinée.
Monsieur le Président, nous avons tous été adolescents avec nos rêves les plus fous. Aujourd’hui, ce sont nos enfants et nos petits-enfants qui nourrissent devant nous leurs rêves. Ils sont étudiant ou policier, marchand ambulant ou gendarme, enseignante ou infirmier… ils sont tous là à brandir devant nous, l’étendard du drapeau du Sénégal de la Teranga: UN seul PEUPLE, imbu d’un même BUT, avec la même FOI pour atteindre ce BUT, qui est un Sénégal prospère, un Sénégal de Tous, Un Sénégal pour nous tous.
Monsieur le Président, nos chemins se sont croisés dans le tarmac de la seule université du Sénégal d’alors:. Vous vous rappelez de cette génération d’étudiants qui se sont dressés contre le Statut Provisoire du régime Senghorien et qui ont érigé l’UNAPES (UNION NATIONALE PATRIOTIQUE DES ÉTUDIANTS SÉNÉGALAIS) dont vous faisiez partie. Vous vous rappelez qu’il n’était pas facile en ces temps de s’engager, car ayant généré une constellation de martyrs, sacrifiés à l’autel de la Nation. On ne devrait point les oublier, ils méritent bien un monument, un MONUMENT à nos martyrs anonymes.
Monsieur le Président, nos enfants viennent à nous le cœur gros, avec comme seule arme le drapeau du Sénégal qu’ils brandissent. Nous devons les accueillir et faire fraterniser cette jeunesse avec le calumet de la paix qui est entre vos mains. Ils se verront frère avec ce jeune policier, ce jeune gendarme ou ce jeune soldat, et ils monteront ensemble sur ce char à notre emblème, pour brandir ensemble le drapeau du Sénégal.
Monsieur le Président, ces belles images vous reviennent alors, elles sont plus de votre seule ressort pour faire le tour du monde aujourd’hui même . Elles conforteront aux yeux de tous, que le Sénégal est encore debout.
Monsieur le Président, vient à vous une nouvelle jeunesse qui a banni « BARÇA ou BARSAX, qui, grâce à vous, a repris espoir et prêt à mourir pour la seule Patrie.
Ils viennent à vous avec les SONKO et les BOUGANE GUÉYE DANI, les KHALIFA SALL et les DETHIE FALL (…)comme vos frères pour fraterniser et écarter les démons, pour gouverner au mieux notre cher pays. Yalla bu Yalla Tass Yaakar.
Monsieur le Président, nous devons tous refuser, de laisser les rancœurs nous dominer. Des générations se sont sacrifiées pour générer cette DÉMOCRATIE dans la sérénité, qui nous est enviée, de par le monde et à travers l’Afrique.
Monsieur le Président, l’histoire ne saurait nous pardonner de rater ce virage, certes périlleux. Nous avons tous la responsabilité de veiller, à ce que notre précieux GAAL, le Sénégal de nous tous, arrive à BON PORT malgré la tempête.
Vous nombreux comme moi à refuser de perdre cet acquis, de notre Démocratie qui avait bien mûri et qui faisait de la carte d’électeur la botte secrète du citoyen.
Mon Dieu, aide nous à nous réconcilier, aide nous à piocher ensemble pour un Sénégal prospère au service de nous tous.
Monsieur le Président,
La carte d’électeur à la place de la grenade lacrymogène (qui n’enrichit que ceux qui la fabrique, et qui ne pollue que celui qui l’achète).
L’AFRIQUE NE DOIT PLUS MOURIR DE SES RICHESSES!
L’AFRIQUE NE DOIT PLUS MOURIR POUR LES AUTRES!
Souleymane Seck
Révolutionnaire alatraité