Sur le plan patriotique, l’expression « don de soi pour la patrie » exprime un attachement indéfectible à la nation, souvent nourri par un sentiment d’identité collective, d’appartenance et de fierté nationale. cela implique, pour un citoyen d’une république, une adhésion aux textes fondateurs, aux principes fondamentaux et aux institutions de la patrie (république), ainsi qu’une volonté de défendre et de promouvoir ses intérêts, même au prix de sacrifices personnels. Cela va au-delà de la simple loyauté envers un gouvernement ou un régime politique particulier, pour englober un amour profond pour la culture, l’histoire et les valeurs communes de la nation. Cet engagement peut se manifester à travers diverses formes de service à la patrie (république) : service militaire, volontariat, ou la participation active à la vie civique et politique.
Dans les moments de crise ou de conflit, cette notion prend une importance particulière, incitant les citoyens à se mobiliser et à faire preuve de courage et de détermination pour défendre leur patrie. C’est dans ces moments que le vrai test du “don de soi pour la patrie” se présente, où les individus sont appelés à mettre de côté leurs intérêts personnels pour le bien commun, démontrant ainsi leur engagement et leur dévouement envers leur pays.
On peut dire alors que ceux qui ont adhéré au projet Pastef, ceux qui ont adopté le slogan « don de soi pour la patrie » entonné maintes fois par Ousmane Sonko, le porteur du projet, ceux qui ont porté le combat, ceux qui ont été blessés, emprisonnés, licenciés, amputés, éborgnés… ont fait don de soi pour la patrie (république). Mais il faut bien comprendre de quoi il s’agit, si vous avez fait don de votre être à la patrie (république) alors vous vous êtes battu pour faire respecter le texte fondateur (la constitution) de la patrie (république), les textes régulateurs (lois) de notre vivre ensemble, les valeurs humaines qui nous caractérisent (terranga), le cousinage à plaisanterie, nos libertés fondamentales inscrites dans notre constitution, notre histoire et culture… Votre sacrifice n’est pas vain, car le « projet » a affranchi la porte du palais de la république.
J’espère que vous avez saisi le sens de ce qui précède, car si tel est le cas, il est temps de réintégrer votre activité antérieure à la période de « résistance », d’avant 2021, d’avant les restrictions de liberté et de vie. Le Président Bassirou Diomaye Faye ne vous doit pas personnellement, mais il a une dette envers nous tous. Il nous incombe de faire avancer autant que possible le projet que la plupart d’entre nous avons soutenu. Monsieur Bassirou D. D. Faye est désormais le président de tous les Sénégalais, aussi bien de ceux qui soutiennent Ousmane Sonko que ceux qui ont soutenu Macky Sall, et il doit agir en conséquence.
Nous sommes aux jours d’après, Il est alors temps de reprendre vos activités d’avant la période de “résistance”, car c’est la manière la plus efficace d’apporter votre soutien au nouveau président élu. Si vous estimez qu’il vous doit quelque chose, envisagez de vous adresser aux morts pour réclamer la rémunération ou le poste qu’ils souhaiteraient avoir ou occuper. Se battre pour un hypothétique partage du “gâteau” ne vous élève pas au-dessus de ceux que vous combattez ; ainsi, vous ne méritez rien. Si quelqu’un possède les compétences nécessaires et correspond au meilleur profil pour un poste donné, qu’il se porte candidat s’il s’agit d’un poste de directeur général, ou qu’il attende une nomination. La période de “résistance” est révolue ; il est temps d’être de meilleurs citoyens tout en adoptant une position de vigilance citoyenne pour assurer la bonne marche en avant de notre jeune patrie (république).
Et puis, la patrie (république) vous éduque, vous soigne, vous protège et vous défend contre les menaces extérieures, alors vous l’avez vaillamment défendue à votre tour lorsqu’elle a été en danger.
On rend grâce a Ya Muntaqim !
Qu’Allah bénisse le Sénégal ! #SenegalFree
Samba Thiongane
Citoyen de la République du Sénégal.