« En Tunisie, les citoyens d’Afrique subsaharienne sont en grave danger de violence et traités presque comme des esclaves »

Une telle nouvelle ne peut arriver qu’en Afrique le président tunisien continue sa haine contre la peau noire la nouvelle est qu’un accord a été signé avec la Tunisie sur la gestion des routes migratoires mais personne, à part les signataires, ne connaît son contenu. Les messieurs représentés sur cette photo, par le énième accord stipulé avec un pays non démocratique, assignent les migrants en transit en Tunisie à la torture et à la mort. 

De plus, comme cela s’est produit pour la Libye et la Turquie, nous ne saurons jamais ce qu’il adviendra de l’argent mis à disposition par l’Union européenne, comment il sera dépensé, quel chemin il empruntera. Nous donnons de l’argent non remboursable sans savoir à quoi il servira : cela vous semble-t-il normal ?

« En Tunisie, les citoyens d’Afrique subsaharienne sont en grave danger de violence et traités presque comme des esclaves », tels sont les propos d’un opérateur de l’ONG SOS Humanité : « A bord nous avons recueilli des témoignages de personnes qui en Tunisie ont subi des violences dans la rue qui n’ont pas eu l’occasion d’aller dans les magasins ou de monter dans un bus à cause de la couleur de leur peau.

Des migrants sont déportés par les militaires tunisiens vers les frontières avec la Libye et l’Algérie, laissés dans le désert pour mourir sans nourriture ni eau : c’est ce pays que nous demandons pour arrêter les départs, c’est ce pays que nous nous contentons de financer. Il ne semble pas y avoir de quoi être heureux.

L’Europe paie, comme elle l’a fait avec la Turquie et la Libye, sans se soucier, sinon en paroles, du respect des droits fondamentaux des êtres humains.

Si tout cela vous convient, vous pouvez faire comme si je n’avais rien écrit. Si, en revanche, ce qui se passe vous laisse perplexe, sachez que cela se passe aussi avec votre légitimité. La Pemier italienne Giorgia Meloni est persuadée qu’elle avait carte blanche… elle est persuadée qu’ayant remporté les élections elle peut utiliser tous les moyens pour parvenir à ses fins et aux promesses faites lors de la campagne électorale, parmi celles-ci : zéro départ et zéro atterrissage.

Mais il n’existe aucun moyen humain d’arrêter les départs et les arrivées. Pour empêcher les gens de quitter l’Afrique, il faut les enfermer physiquement et c’est illégal. Il est possible d’arrêter des êtres humains, mais en violant systématiquement leurs droits, qui sont des droits inaliénables

Seeb D

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