L’invité, Dr Sakho a fait une évaluation générale sur la situation du monde entrepreneurial, la nécessité de réformer le code général des impôts et celui des marchés publics. Selon lui, l’Etat doit optimiser et rationaliser les structures de financement et d’accompagnement des PME-PMI (DER, ADEPEM,) afin de les rendre plus compétitives. Entamer une approche qualitative en vue de formaliser le secteur informel.
Points clés :
● Difficulté d’accès aux financements
● Réformes du code général des impôts et du code des marchés publics
● Décentralisation de certaines entreprises dans l’intérieur du pays suivi d’un
accompagnement par l’Etat
● Suivi et évaluation de la performance de tous les investissements d’Etat.
● La Labellisation des start-up
● Expérimenter d’autres moyens de financement des projets dans les zones
rurales. Intervenants :
– Momar Assane a soulevé le débat sur les difficultés d’accès aux financements et les lenteurs de l’administration. La présence de plusieurs structures (DER, ADEPEM…) jouant quasiment les mêmes rôles.
– Dr Lansana G. Sakho est revenu de façon globale sur la nécessité de rationaliser les structures citées en dessus qui sont quelquefois dans la redondance avec des missions similaires. Il a insisté sur un accompagnement de l’Etat auprès des PME- PMI pour surveiller leur performance afin de les rendre plus compétitives pour récupérer les financements initiaux.
– Yankhoba Mané, coach dans le domaine du numérique, a lui accès sa réflexion sur la labellisation des start-up pour rivaliser avec les plus grands du monde. Cela permettrait au Sénégal de retenir sa jeunesse afin qu’elle puisse s’épanouir.
– Les autres intervenants ont pour la plupart insisté
sur la nécessité de réformer le code général des impôts et des marchés publics.
Conclusions et perspectives :
Le space a été conclu sur des avis unanimes. Tous les intervenants ont soutenu l’idée de la réforme immédiate du code général des impôts et celui des marchés publics. Ils ont par ailleurs insisté sur la décentralisation et l’accès aux financements. La labellisation des start- up et le suivi de l’indice de performance pour éviter à l’Etat du Sénégal des pertes. L’expérimentation d’autres moyens de financement comme celui proposé par l’association des khadimiques qui consiste à demander à chaque adepte de donner une somme symbolique de 1000 FCFA pour le financement des projets à l’accès à l’eau potable et le désenclavement de certaines zones rurales. L’idée a été proposée par un intervenant qui y associe une volonté de fer pour la réussite du projet VISION Sénégal 2050.
En définitive, Dr Lansana G. SAKHO a magnifié l’initiative des jeunes de Patrie qui depuis l’avènement de Pastef sont animés par une volonté de fer pour la réussite du PROJET
Patrie