LETTRE ADRESSÉE AU PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE DIAKHAR FAYE. 

Monsieur le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye,

Permettez-moi de commencer cette lettre en vous adressant mes plus sincères félicitations pour votre élection en tant que président de notre cher pays, le Sénégal. Votre engagement envers la réconciliation entre les Sénégalais et nos forces de défense et de sécurité dans votre programme électoral est un signal positif qui inspire l’espoir et la confiance dans l’avenir de notre nation.

Cependant, en tant que citoyen soucieux du bien-être de notre société et profondément attaché aux valeurs de justice et d’équité, je me sens dans l’obligation de soulever des préoccupations urgentes qui nécessitent votre attention immédiate.

Depuis l’année 2021 jusqu’à nos jours, notre pays a été le théâtre de tragédies humaines déchirantes. Des jeunes Sénégalais et des femmes ont été victimes de violences, de meurtres et d’emprisonnements injustes. Ces événements ont non seulement causé des douleurs et des souffrances indicibles aux familles concernées, mais ils ont également terni l’image de notre nation et sapé la confiance du peuple envers ses institutions.

Monsieur le Président, je vous exhorte avec la plus grande conviction à prendre des mesures concrètes et efficaces pour faire la lumière sur ces actes répréhensibles, traduire les responsables en justice et garantir que de tels événements ne se reproduisent plus jamais. La réconciliation ne peut se construire sur l’impunité, mais sur la vérité, la justice et la réparation des torts causés.

Nous avons besoin d’une société où chaque citoyen se sent en sécurité, respecté dans ses droits fondamentaux et où la confiance règne entre les forces de défense et de sécurité et la population qu’elles sont censées protéger.

En tant que nouveau président, vous avez l’opportunité et la responsabilité de marquer l’histoire en faisant de notre pays un exemple de démocratie, de justice et de progrès pour toute l’Afrique et le monde entier.

Je vous remercie de prendre en considération ces préoccupations urgentes.

Respectueusement,

BAYE MODOU DIENG

Thomas Domu Baol