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Qu’arrive-t-il au Sénégal ?
A cette question plusieurs réponses se succèdent dans la tête des amoureux de ce pays qui
jadis fut un havre de paix et où il faisait bon vivre.L’attaque personnelle, l’appel à la pitié, l’excitation à la colère et aux autres passions
analogues de l’âme, sont aujourd’hui des phénomènes qui font partie du quotidien des
sénégalais. Et dans ce monde où règne la » pandémie de la crédulité » l’on a l’impression
que chacun essaie dans son coin de faire mal à l’autre et le tissu social se trouve
dangereusement affaibli.
N’est-il pas temps que l’on se regarde dans les yeux et se dire les vérités afin que l’on
puisse éviter de plonger dans ce cercle vicieux où personne ne saurait sortir vainqueur. En
effet, il ne s’agit pas de déclarer des vainqueurs ou des vaincus mais plutôt de se retrouver
dans ce qui nous unit tous à savoir l’intérêt général.
Celui-ci doit être l’aune de notre démocratie et il doit dépasser le caractère individuel que
nous impose un certain nombre de politiciens véreux et veules qui ne vivent que pour leur
petite personne.
Les débats, les activités et actions posés par ces hommes et femmes doivent prendre leur
source dans ce que nous ont légué nos aïeux.
Cayar, le procès opposant monsieur Mame Mbaye Niang à monsieur Ousmane Sonko ont
fini par confirmer que le Sénégal nage dans des eaux périlleuses et fonce par la même
occasion dans un gouffre. A ne citer que cela, l’on se rend compte de l’urgence mais surtout
de la nécessité de rompre avec un système archaïque composé de cartels qui depuis
l’indépendance s’accapare le pouvoir au détriment de la population qui ne demande que
d’un groupe de personnes capables de lui rendre son amour propre mais aussi de lui servir.
Certes nous savons que l’amélioration des conditions de vie est une affaire de tous mais il
revient à celui qui incarne le pouvoir et la loi d’afficher une certaine positivité qui galvanisera
celui qui se trouve au bas de l’échelle.
Les violences constatées un peu partout dans le pays ne sont que le baromètre de la
médiocrité d’un gouvernement en perte de vitesse et la recherche de légitimité. Et il semble
que tous les moyens sont bons pour y arriver et s’y ajoute une manipulation grotesque de
l’information.
Les manipulations de l’information ne sont pas un phénomène nouveau. Leur actualité
récente est lié à la combinaison de deux facteurs d’une part, les capacités inédites de
diffusion rapide et de viralité offertes par internet et les réseaux sociaux, couplées, d’autres
part, à la crise de confiance que vivent nos démocraties et qui dévalue la parole publique
allant jusqu’à relativiser la notion même de vérité. En outre, il est devenu compliqué voire
impossible de croire aux sources officielles tellement la communication est biaisée et
émaillée de mauvaise foi. L’on reproche à certains opposants leur caractère radical et l’on
oublie aussi qu’il est difficile de faire face à des hommes qui sont prêts à tout pour demeurer
au pouvoir.
Les journalistes, les communicants, les hommes de lois, les hommes de tenues, le simple
sénégalais ont toujours fait de ce pays ce qu’il était jadis à savoir » le pays de la teranga.
Donc il nous faut regarder sur le rétroviseur et dégager les responsabilités pour que chacun
réponde de son acte.
Nombreux sont ceux qui constatent l’insécurité grandissante et qui voient tous les moyens
déployés pour museler un homme politique, son parti et ses partisans. Le dernier exemple
ne date pas de très longtemps, jour où d’ailleurs le chef de l’opposition monsieur Ousmane
Sonko fut condamné à 2 mois de prison avec sursis et de deux cent millions de nos francs
pour dommages et intérêts. Ensuite il faut dire que nous vivons présentement dans un État
policier coloré de totalitarisme et où quand tu es du pouvoir tu es peinard et que quand tu es
de l’autre camp tu es embastillé.
Ne sommes-nous pas dans une République ?
Celle où le principe est : le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.
Quand on voit les arrestations, les conflits entre sénégalais de même culture et de même
religion l’on a quand même matière de s’inquiéter.
Pourtant notre constitution qui doit être supérieure à nos simples personnes est aujourd’hui
bafouée.
L’article premier est la République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle
assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de sexe,
de religion. Elle respecte toutes les croyances.
Mais force est de constater que ces mots ne sont respectés que par des personnes
imaginaires car les lois les plus élémentaires sont piétinées par ceux qui sont censés les
incarnées et aujourd’hui le Sénégal n’est que l’ombre de lui-même.
Que dire de l’article 7 de la constitution qui stipule que la personne humaine est sacrée. Elle
est inviolable. L’Etat a l’obligation de la respecter.
Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à
la sécurité, au libre développement de sa personnalité, à l’intégrité corporelle notamment à
la protection contre toutes mutilations physiques.
Vous vous rendez compte que si nous respections la plus petite de ces lois on ne verrait pas
des hommes de tenues disparaître dans ce pays, des jeunes subir des tirs à balles réelles,
des femmes enfermées pour des sottises et surtout des élèves emprisonnés parce qu’ils ne
demandent que de vivre dans un pays où les libertés sont respectées.
En définitive, il est devenu primordial de dire à qui de droit que le Sénégal est un patrimoine
commun qui est supérieur à toutes nos personnes et que l’on laissera point un groupuscule
de personnes en faire ce qu’ils veulent.
● Nous demanderons aussi aux jeunes de ce pays de sortir massivement pour aller
s’inscrire car demain c’est aujourd’hui et que le changement effectif ne commence
qu’avec la volonté d’en vouloir toujours plus !
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Oumar SAMBOU
( JOURNALISTE & COMMUNICANT)
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